98. L'enfant qui chamboule mon coeur.
Cette nuit, Hadlay sortit de sa tombe pour veiller sur la petite famille.
Ta fille va bien ?
Hadlay : Elle n'arrête pas de demander Issa. Et elle m'a torturé pour que je vienne voir si tout va bien.
Tu pourras lui dire que Jill est enceinte.
Hadlay : Elle va en être ravie.
Faustin : Tient, c'est nouveau ce bouquet ?
Issa : C'est celui que j'ai offert à Alisée au début de notre relation.
Faustin : Oh, désolé.
Issa : Tu ne pouvais pas savoir.
Une fois Faustin au travail, Jill se consacra à sa fille. Puis elle décida qu'il était temps de prévenir son père.
Jill : Papa ?
Issa : Oui ma puce ?
Jill : Tu vas être grand père, papa !
Issa : ma Jill, tu me ravives le coeur.
Sont un peu macabre dans cette famille, quand même.
Ils retournèrent donc à leur occupation. Pour Jill, cela consistait à repaindre, encore, le même tableau.
Jill : C'est pas de ma faute si on me demande de reproduire des originaux !
Pour Issa, c'était s'occuper encore et toujours de son bon vieux compagnon.
Faustin rentra, promotion en poche. Après un bisou à sa fille et sa femme, il se détendit avec son beau-père dans le salon.
En fin d'après-midi, Issa appela le reste de ses enfants, afin de prendre des nouvelles et leur annoncer le décès de leur mère. Aloïssia était d'ailleurs devenue adulte.
Faustin : Ca s'est bien passé aujourd'hui ma chérie ?
Jill : Merveilleusement bien mon amour, et toi ?
Faustin : J'ai eu une promotion !
Jill : Félicitations !
Faustin : Merci. Tu viens te coucher ?
Jill : J'arrive.
Jill : Je t'aime.
Faustin : Moi aussi je t'aime.
Dit donc vous deux, c'est pas bientôt finit ?
Alice : Maman, laisse moi ce lit.
Méghanne : Je suis plus vieille que toi, ma fille.
Bon sinon, il y en a deux autres de disponible...
Alice : Ah oui c'est vrai !
...
En ce premier jour d'hiver, la petite famille vaquait déjà. Kayla et Oton s'entendaient maintenant très bien, et passaient le plus clair de leur temps ensemble.
Jill m'étonne toujours avec ses oeuvres. Une fois terminé, elle décida de faire découvrir les joies de l'hiver à sa fille.
La petite s'amusait comme une folle, bien qu'elle n'aime pas la nature.
Enfin, il était bientôt l'heure, papa allait rentrer et maman commencait à fatiguer.
La petite accepta sans rechigner, bien qu'elle se soit beaucoup amusée.
Faustin : Et si l'accouchement ne se passait pas bien ?
Jill : Arrête de t'inquièter, tout se passera très bien comme pour Ashley.
*Ding dong*
Faustin : J'y vais ?
Jill : Non j'y vais, ne t'en fais pas. Va remplir ton opportunité à l'académie des sciences.
Faustin : Tu es sur, ça peut attendre tu sais, pour le bébé...
Jill : Chéri, tu ne fais que me stresser. Alors oust, sort de cette maison !
Faustin : oui chef...
Reagan : Salut tata ! Waaaa, tu attends un bébé !
Jill : Eh oui ma puce ! Tu pourras le dire à ta maman, je n'arrive jamais à la joindre !
Reagan : Elle travaille sur un nouveau livre, maman !
Jill : Tu lui feras de gros bisous ! Et rentre chez toi, il est tard maintenant !
Reagan : Oui tata, au revoir tata !
Jill : Au revoir ma puce.
Mais alors qu'elle rentrait à l'intérieur, le bébé décida qu'il était temps de sortir de là.
Jill : ouf ! ouf ! Inspire, expire...
Issa : Mon dieu, Jill, tu accouches !
Jill souria, voyant bien que son père, même s'il avait eu 4 enfants, paniquait tout autant encore aujourd'hui.
Jill : J'ai bien vu papa, si tu pouvais aller coucher Ashley, s'il te plait !
Issa : Mais je ne vais pas te laisser seule !
Jill : Si, s'il te plait papa !
Quel tempérament cette Jill...
Faustin : Je suis rentré aussi vite que j'ai pu chérie... Mais tu accouches ! Mon dieu, je dois faire quoi, je dois faire quoi ?!
Jill : Aaaah ! Soit mignon, va réparer l'évier de la cuisine.
Faustin : Mais je vais pas te...
Jill : MAINTENANT !
Quelques minutes plus tard, Jill accoucha d'une petite princesse.
Jill : Eh bah la voilà, pas de quoi en faire un drâme !
Petite princesse qui fit beuger mon jeu le lendemain matin, du coup, l'anniversaire est avancé !
Et voilà la petite Enid... sur le pot. Amoureuse du froid et de la nature, elle a acquit les yeux de ses ancêtres. Sa couleur de cheveux pas contre, reste un mystère.
Les petites jouaient donc tranquillement ensemble, pendant que papy préparait à manger et que Jill se reposait.
Puis Issa décida d'apprendre les bases du langage à la petite dernière, tout en surveillant Ashley.
Jill, une fois reposée, débuta la marche.
Faustin rentra du travail stressé, mais il entreprit de lire le livre conseillé par sa patronne pour profiter de ses filles ce week-end.
Issa : Mon pauvre Issa, à 95 jours tu payes pas de mine...
Il ne paye peut-être pas de mine selon lui, mais il a toujours la force de jouer avec le chien !